Les artistes travaillant dans les domaines du son et de la musique sont fréquemment invité·es à assister aux répétitions et aux séances de travail afin de donner de la rétroaction vitale à cell·eux qui interprètent leurs œuvres. Cette rétroaction contribue directement au succès d’une interprétation ou d’une présentation. Fréquemment, les compositeur·ices et les artistes sonores sont les seul·es musicien·nes qui ne sont pas rémunéré·es pour leur présence en répétition.

Dans d’autres domaines artistiques, la pratique usuelle est de rémunérer les artistes pour le temps et les efforts consacrés. Par exemple, la CARFAC (Canadian Artists’ Representation/Le Front des artistes canadiens) établit des tarifs pour les service professionnels qui incluent un frais de “consultation”: 

Une consultation signifie offrir des conseils, avis ou toute autre forme de contribution que l’on peut associer au développement d’un projet, à une exposition ou à une commande concernant la production artistique de l’artiste, ou encore sa participation à un processus de consultation portant par exemple sur le développement de politiques culturelles.

Tarifs suggérés

La LCC encourage les organismes et les ensembles à rémunérer les compositaires et artistes sonores pour ce travail, conformément aux pratiques établies dans le domaine des arts.

Bien qu’il n’y ait pas de tarif précis pour ces artistes, nous les encourageons à négocier les tarifs pour les répétitions. D’autres tarifs professionnels peuvent servir de point de départ pour fixer les vôtres.

Par exemple, les tarifs de la CARFAC pour la consultation en 2024 sont les suivants :

Tarif fixe par demi-journée, moins de quatre heures : 362 $

Tarif fixe par journée, plus de quatre heures : 638 $

Ces tarifs peuvent aussi servir de base à titre de taux horaire (p. ex. 362 $ ➗ 4 = 90.50$).

Un·e compositaire peut aussi suggérer d’être rémunéré·e au même tarif que les autres interprètes en répétition – prière de consulter votre syndicat musical local ou l’ensemble pour confirmer ces tarifs.

Les artistes travaillant dans le domaine de la musique et du son qui utilisent des éléments musicaux électroniques ou en direct pendant les répétitions (par ex., la spatialisation du son, le déclenchement de sons électroniques, etc.) doivent être rémunéré·es au même titre que les autres artistes et interprètes, en se basant sur les tarifs appropriés des syndicats musicaux.